L’un des principaux enseignements à tirer du nouveau rebondissement dans l’affaire du Lévothyrox n’est pas tant sa composition que la difficulté à la connaître.
Depuis plus d’un an, le Lévothyrox, médicament concernant des problèmes thyroïdiens, donne lieu à une affaire qui ne cesse de rebondir dans les médias, d’autant que les grands laboratoires pharmaceutiques n’ont pas spécialement bonne presse. Depuis la commercialisation, en mars 2017, de sa nouvelle formule, dite NF, certains malades ont ressenti de tels effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, chute de cheveux, douleurs articulaires et musculaires) que des procédures ont été lancées en justice et des perquisitions effectuées. Après la découverte, le mois dernier, de nanoparticules dans la nouvelle formule, démentie par le fabricant, le dernier rebondissement concerne une analyse également commandée par l’AFMT, Association française des malades de la thyroïde, qui, pour échapper à d’éventuelles pressions en France, s’est adressée à un laboratoire étranger, situé aux États-Unis et certifié par la FDA, l’autorité sanitaire américaine.
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