ELECTIONS FONCTION PUBLIQUE LE 6 DÉCEMBRE 2018 Hôpitaux : La question de la grève nationale est posée

France

La délégation FO-Santé reçue au ministère de la Santé le 15 novembre 2018. La délégation FO-Santé reçue au ministère de la Santé le 15 novembre 2018. © F. BLANC

L es syndicats FO de la santé et du médico-social ont déposé leurs revendications auprès des Agences régionales de santé le 15 novembre. Sans prise en compte des revendications, FO-Santé pose la question d’une grève nationale de tous les hôpitaux et Ehpad.

L’initiative nationale lancée par la fédération FO-Santé a fait carton plein le 15 novembre. Dans une vingtaine de villes, les syndicats FO des hôpitaux et des Ehpad ont porté leurs revendications auprès des Agences régionales de santé (ARS) et des préfectures. À Paris, une délégation a été reçue au ministère de la Santé.

Objectif : obtenir des réponses précises, région par région, établissement par établissement, sur des revendications portant sur les moyens financiers et humains, les conditions de travail, la titularisation des contractuels, la qualité des soins. Mais aussi parfois sur l’avenir de certains hôpitaux ou services, comme la maternité de l’hôpital du Blanc (Indre), fermée à la mi-octobre en dépit d’une large mobilisation des personnels hospitaliers, des élus et de la population. Ou celle de Bernay (Eure), contre la fermeture de laquelle FO a déposé le 9 novembre des recours auprès du tribunal administratif de Caen.

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Yves Veyrier : « Pour la République, en votant FO, Je défends le service public ! »

France

Il y a 4 ans, la confédération avait mené campagne pour les élections dans la Fonction Publique sous le slogan : « Pas de République sans Service Public ». Il demeure d’actualité. Cette année, nous l’avons complété, « Avec FO, je défends le service public ».

« Je » concerne bien sûr, en premier lieu, les agents eux-mêmes, qu’ils soient titulaires ou contractuels. Au contact des usagers, personnels soignants, enseignants, personnels d’entretien, quand cela n’a pas été externalisé, postiers, policiers, agents des services communaux, des départements et régions, agents des impôts, des préfectures, de la justice, de l’entretien des routes et infrastructures de transports, … ou, dans les bureaux, personnels administratifs, ouvriers, techniciens et ingénieurs, elles et ils tissent, au quotidien, la solidarité républicaine.

Mais, ils exercent dans des conditions toujours plus dégradées, du fait des contraintes budgétaires, des réductions de moyens, d’effectifs et subissent la perte de leur pouvoir d’achat conséquence du blocage de la revalorisation du point d’indice.

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